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Consultez notre dossier sur le covid-19
Pour endiguer l'épidémie de COVID-19 qui se répand dans le pays, la meilleure protection réside dans ce que les scientifiques appellent la "distanciation sociale" et dans les mesures et gestes barrières !
Le développement de l'épidémie s'accélère !
L'heure est à la solidarité et à la mise en protection !
Assez de confusion !
Ces 5 derniers jours, la crise sanitaire créée par le coronavirus s'est aggravée et la France a basculé dans une situation inédite !
La fermeture au public des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des bibliothèques, des services doit aussi aboutir à des fonctionnements à effectifs les plus restreints possibles pour assurer la continuité de service nécessaire, rien de plus !
C'est simplement une question d'organisation pratique de la "distanciation sociale", incontournable pour faire reculer l'épidémie. C'est simplement le devoir de protection des personnels !
- Ce qui peut être organisé en télétravail doit l'être sans délai.
- Ce qui ne peut pas doit être réduit au strict nécessaire.
- Les collègues en autorisation spéciale d'absence pour garde d'enfants ne peuvent être sommés d'avoir en plus à organiser un télétravail.
L'intérêt général dicte donc de demander aux personnels dont la présence n'est pas requise pour des tâches immédiates et de première nécessité pour la continuité du service de rester chez eux !
Il s'agit là aussi d'un acte pratique de solidarité que de se protéger soi pour protéger les autres.
Pour les personnels dont la présence physique est requise sur le lieu de travail pour assurer la continuité de service minimale et nécessaire, il est impératif qu'ils bénéficient des conditions de protection et d'hygiène renforcées nécessaires (distances suffisantes entre les postes de travail, nécessaire de nettoyage des postes et outils de travail, gants, masques, gel hydroalcooliques, etc...)
Le SNASUB-FSU demande que les situations financières et sociales des personnels soient préservées tout le temps de l'épidémie et des mesures de confinement qui viennent d'être annoncées : pas de jour de carence appliqué en cas de maladie, pas de retenue sur salaire de quelque nature que ce soit, pas d'interruption, de non-renouvellement ou de fin de contrat pour les personnels non-titulaires...
La communication ministérielle a semé la confusion entre jeudi et dimanche après-midi. Le résultat est que ce lundi matin, services et établissements ont dû rattraper ce temps perdu en impréparation et en cafouillage !
Assez tergiversé !
Tout ce qui est hasardeux doit être stoppé sans délai ! Les effectifs doivent être réduits au juste nécessaire pour assurer la continuité immédiate de service et les missions soutenant l'investissement des personnels soignants ou la recherche sur le coronavirus.
- En cas de difficulté à faire valoir votre droit à vous protéger pour protéger les autres,
- en cas d'exigence zélée vous demandant de vous déplacer pour venir au travail sans motif immédiat de continuité du service,
- en cas de situation de travail ne respectant pas les conditions d'hygiène et de sécurité nécessaire,
prenez contact avec les représentant-es du SNASUB-FSU de votre section académique ou d'établissement, ou adressez un courrier électronique à : snasub.fsu@snasub.fr
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Sur le site du gouvernement est indiqué:
"17 mars 2020
Depuis janvier 2020, une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé sur la plateforme : gouvernement.fr/info-coronavirus
Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire les contacts et déplacements au strict minimum sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum.
Des dérogations sur attestation seront possible dans le cadre de :
- déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés ;
- déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr) ;
- déplacements pour motif de santé ;
- déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ;
- déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.
L'attestation de déplacement dérogatoire est téléchargeable ou peut être rédigée sur papier libre"
https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire
Le site de BFMTV indique: "Les Français sont finalement invités à dater puis signer le document. En ce qui concerne les contrevenants, le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'ils s'exposaient sous peu à une contravention de 135 euros. À l'heure actuelle, elle est de 38 euros."
Télécharger le modèle d'attesation de déplacement dérogatoire
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Le SNASUB-FSU de Clermont-Ferrand vous informe :
Un grand nombre de personnels ATRT et TRF laboratoire des EPLE se posent des questions quand à leur présence dans leur établissements.
Nous vous rappelons que conformément aux directives présidentielles et ministérielles, il est demandé de rester chez soi. Un chef d'établissement ne peut vous obliger à venir sur votre lieu de travail.
Les personnels de laboratoire des EPLE ne sont pas réquisitionnables.
En restant chez vous, vous vous protégez et protégez les autres !!
Ce week end du 8 mars, nous étions plus de 150 000 dans toute la France à défiler dans les marches des grandes gagnantes à l’appel d’un collectif de 30 associations et syndicats féministes. 175 initiatives se sont tenues sur tout le territoire, rassemblant notamment 60 000 personnes à Paris, 20 000 à Toulouse, 10 000 à Lyon, 3000 à Rennes, 4000 à Montpellier, 2500 à Grenoble, 3000 à Bordeaux, 2000 à Marseille, 1200 à Nantes, 1000 à Nice et à Lille... Une même colère contre le 49-3 et le César de la honte, une même détermination à gagner la fin des violences sexistes et sexuelles et l’égalité, au travail comme dans la vie. C’est la première fois qu’un 8 mars en France atteint un tel niveau !
Nous tenons à dénoncer avec gravité les violences policières de la manifestation parisienne du 7 mars ou lors de celle à Nantes le 8 mars. Comment oser répondre par la violence à des femmes mobilisées contre les violences sexistes et sexuelles ?!
Partout dans le monde, les femmes se sont mobilisées et notamment au Chili, en Argentine, au Brésil, en Espagne, en Allemagne, au Soudan, au Liban…
Le message est clair : fini l’instrumentalisation des femmes, l’inaction des pouvoirs publics et la remise en cause de nos droits, à l’image de la réforme des retraites.
Prochain rendez-vous féministe et social le 31 mars. Nous serons aussi aux rendez-vous de la Marche Mondiale des Femmes, mobilisées et déterminées contre les violences faites aux femmes en novembre 2020, avant la grande grève féministe du 8 mars 2021 !
Le 5 mars, à l'appel d'un collectif national, associant syndicats et personnels et étudiants mobilisés dans différentes universités, sera organisée une journée "Universités mortes" pour informer et s'opposer au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Son adoption signifierait un big bang de l'Enseignement supérieur, mettant à bas les garanties statutaires des enseignants, généralisant les recrutements en CDD, CDI ou par Tenure Track, concentrant les moyens sur les établissements ou laboratoires d'excellence.
Effets de la LPPR sur les BIATSS :
- Déjà fortement touchés par la précarité, les personnels ingénieurs, techniciens ou administratifs seraient les premiers visés par les CDI de chantier
- Inégalités accrus entre les managers aux pouvoirs et rémunérations qui explosent, et les précaires, avec disparition progressive des positions intermédiaires
- Désorganisation des équipes par les départs permanents (fin de contrat, démission, burn-out)
- Externalisation au privé, parfois à des filiales de l’université
- La cours des comptes demande que la LPPR augmente le temps de travail des Biatss de 9% en moyenne et qu’on contrôle plus leur congé
Tract intersyndical contre LPPR
Tract Paris 7 sur les BIATSS et la LPPR
Rendez-vous à partir de 10h à la faculté de Droit de Clermont-Fd pour une manifestation et des tables rondes d'information sur les projets de lois en cours.
Nouveaux Statuts de l’EEUCA
La FSU dit NON au nouvel établissement expérimental de l'Université Clermont Auvergne !
Lors du Comité technique, la FSU a dit:
- Non au fait de déroger à la règle à travers un établissement expérimental(Titre I);
- Non à un président du Conseil d'administration issu du monde socio-professionnel (Titre I, Chapitre II, Section I, Article 20);
- Non à la réduction du nombre de représentants Enseignants-Chercheurs au Conseil d'administration (Titre I, Chapitre II, SectionI, Article 20);
- Non aux modalités de désignation des directeurs des Instituts (Titre III, Chapitre I).