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A l'annonce de l'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers non-communautaires par le Gouvernement, l'émotion a été vive au sein de toute notre communauté universitaire.
La directive ministérielle donnée quelques jours plus tard aux présidents des universités de financer le GVT (Glissement Vieillesse Technicité - c'est-à-dire la progression des salaires des personnels à l'ancienneté) 2019 par cette augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers est venue rappeler le caractère scélérat de cette politique gouvernementale. En décembre dernier, la FSU, la Fédération des Étudiants d'Auvergne, l'UNEF Auvergne et la Confédération des Jeunes Chercheurs se sont mobilisées localement, à Clermont-Ferrand, contre cette augmentation injuste et contraire aux valeurs d'accueil de notre service public de l'enseignement supérieur. Vous avez été également nombreux, collègues enseignants-chercheurs, membres du personnel, à alerter directement la Présidence de notre établissement en pointant le caractère insupportable de cette mesure et les menaces qui viendraient à peser sur de très nombreuses formations reconnues de notre établissement.
La FSU a lancé une motion-pétition ; portée par 60 enseignants-chercheurs et chercheurs de notre établissement, syndiqués et non-syndiqués, elle a été en quelques jours signée par près de 1000 collègues. Le Conseil académique s'est également prononcé contre cette augmentation à la veille des vacances.
Aussi, la FSU se réjouit de la prise de position publique de Mathias Bernard, Président de l'UCA, contre cette augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers non-communautaires et son application au sein de notre établissement ; position exprimée dans les colonnes de l'édition du quotidien La Montagne du 10 janvier.
La FSU appelle donc dès à présent le Conseil d'administration de l'UCA à adopter unanimement cette position conforme à l'esprit d'égalité et de fraternité portée par notre devise républicaine.
La FSU réclame que les moyens nécessaires à l'exercice de nos missions de service public de l'enseignement supérieur soient octroyés à la hauteur des ambitions affichées.
Les gels/suppressions de postes et l'augmentation des droits d'inscription de tous les étudiants ne doivent pas être les stratégies supplétives au sous-financement de l'université par l’État.
Rappelons que l'effort national consacré à l'enseignement supérieur en France est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE.
Aussi, soutenons un investissement public supérieur dans nos universités, défendons le libre et égal accès pour tous à nos établissements et opposons-nous à une sélection par l'argent.
Vos élus et représentants FSU à l'UCA
Lors du CT MEN du 19/12/18, le gouvernement a annoncé la suppression de 400 postes administratifs dans l'Education Nationale. La guerre est déclarée aux fonctionnaires et au service public.
Après les saignées des postes administratifs de 2004 à 2012 (-8000 postes au niveau national, - 170 dans l'Académie), les personnels administratifs et adjoints techniques de l’Académie ont vu leurs conditions de travail continuer de se dégrader depuis.
Au niveau national, après les 200 postes en moins dans la filière AENES en 2018, ce sont 400 nouvelles suppressions annoncées au Comité technique ministériel du 19 décembre 2018 !
Clermont-Ferrand a perdu 1 poste en 2012, 2 autres en 2015, 1 poste en 2016, 5 postes en 2017, 8 en 2018 et 16 en 2019 !
Seules 6 académies perdent plus de postes que Clermont. Ce sont les plus petites académies qui perdent le plus de postes !
Avec Emmanuel Macron, les saignées de Nicolas Sarkozy repartent de plus belles, mais dans un contexte bien pire puisque dans des services déjà largement affaiblis par les pertes précédentes.
La situation des collègues va être de plus en plus intenables avec une charge de travail qui ne diminue nullement, tout comme les effectifs scolaires.
Au printemps 2019, le gouvernement veut soumettre un projet de loi transcrivant son Programme Action Publique 2022, présenté et discuté depuis mars 2018. Se déclinant en 4 chantiers, PAP 2022 constitue une remise en cause sans précédant des garanties statutaires et des missions de service publique.
- 1-tout pouvoir donné à la hiérarchie pour les mutations et les promotions en CAP, fusion des CT-CHSCT
- 2-généralisation du recrutement contractuel en lieu et place des fonctionnaires
- 3-généralisation du salaire au mérite, mise en concurrence des agents et des services
- 4-plan de départ volontaires, généralisation des corps interministériels et de la flexibilité.
Pour savoir plus, télécharger notre tract : FSU Non à la PAP 2022
Conformément à leurs engagements, les élus FSU au Comité Technique de l’UCA vous adressent un compte-rendu de leurs interventions suite au Comité Technique (CT) qui s'est tenu le 26 novembre 2018.
Ce compte-rendu sera le dernier de cette mandature, les agents de l’UCA étant tous appelés le 6 décembre à élire leurs nouveaux représentants au sein du Comité Technique (et par voie de conséquence au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, CHSCT).
Comme à leur habitude depuis la création de l’UCA, les élus FSU ont préparé ce CT avecattention, analysant les documents, préparant leurs arguments et interventions. Ils ont porté nos mandats au sein du CT et vous en rendent compte. Il ne s’agit pas seulement de vous informer de la façon la plus claire et détaillée possible mais aussi d’aider à la construction d'un réseau de solidarité pour la défense au quotidien de nos conditions de travail et du service public de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Cette action et ce travail seront poursuivis d’autant plus efficacement que vous voudrez bien nous accorder votre confiance lors du scrutin du 6 décembre.
nous sommes intervenus sur les points suivants :
- Campagne d'emplois 2019 pour les BIATSS
- Rattachement des enseignants-chercheurs de l'UCA à des équipes hors UCA
- Mise en place du RIFSEEP pour la filière Bibliothèques
- Mensualisation des moniteurs-étudiants travaillant en BU
- Possibilité de changement de BAP pour les ITRF
Nous nous félicitons que l’action syndicale, portée par le SNASUB depuis un an, soutenue par les personnels de la BCU, ait permis de revenir à la pause méridienne de 30 minutes à 2h à partir de septembre 2019, et ce de manière pérenne.
Mais nous regrettons que ce droit ne soit pas rétabli immédiatement.
La difficulté de maintenir des plannings avec une pause de 45min en effectif réduit (petites sections, BU santé le samedi) a été reconnue par la direction. Aussi, nous demandons que la possibilité de pause de 30 minute puisse se mettre en place dès janvier 2019 pour ces cas précis, rétablissant un fonctionnement plus souple. Nous considérons que cette mesure pourrait s’étendre avant la rentrée 2019 pour les autres sections.
Nous sommes favorables à l'extension de cette mesure aux autres services de l'Université.
Nous sommes également demandeurs d'un prochain Groupe de Travail portant sur les contraintes horaires à la BU mais aussi sur les congés et dépôts de congés.