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Temps de travail à l'UCA

Voici la délibération sur le temps de travail des BIATSS à l'Université Clermont Auvergne :

Sommaire

  • Article 1 : Durée
  • Article 2 : Eléments constitutifs de l’emploi du temps
  • Article 3 : journée contractée :
  • Article 4 : Pause méridienne :
  • Article 5 : Congés et ARTT
  • Article 6 : Compte épargne temps
  • Article 7 : heures supplémentaires
  • Article 8 : sujétions
  • Article 9 : Calcul du droit à congés en cas d’absence prolongée pour raison de santé
  • Article 10 : autorisations d’absence pour soigner un enfant malade ou en assurer momentanément la garde
  • Article 11 : don de jours de congés pour un collègue dont l’enfant est gravement malade
  • Article 12 : périodes de fermeture de l’établissement

DELIBERATION CA 2019-05-24-03 Temps_de_travail

barrage

Du 21 au 23 novembre 2023 ont lieu les élections des représentants étudiants (Conseil de la Formation et de la Vie Universitaire & Conseil d’administration) : 2 listes d’extrême droite ont été déposées à l’UCA. Si ces listes obtiennent des élu.e.s, l’UCA devra leur attribuer un local permanent, des moyens de fonctionnement donc aidera à leur légitimisation. Comme l’enquête de Médiapart (avril 2023) ainsi que celle de Mediacoop (novembre 2023) le montrent, l’implantation de l’extrême droite donne lieu à une montée de la violence sur les campus (Paris, Poitiers, Lyon, Clermont-Ferrand...).

Le SNESUP-FSU est intervenu en préambule du Conseil d’administration du vendredi 10 novembre dernier pour dénoncer la distribution de tracts d’extrême droite à l’intérieur des murs de l’université ainsi que les liens probables entre un agent d’un service de gardiennage de l’établissement et les groupuscules d’extrême droite clermontois et lyonnais.

Alors qu’il préside l'Université Clermont Auvergne depuis dix ans, Mathias Bernard observe un réel déchaînement de brutalité seulement sur ces dix-huit derniers mois : « Les épisodes de violence ont toujours existé, souvent en lien avec les élections, nationales ou universitaires, et s’estompaient assez vite ; il suffisait d’une petite dizaine d’excités pour constituer des groupuscules d’extrême droite et mener des actions sur le campus, retrace-t-il. Mais depuis l’automne 2021, cette violence n’a pas faibli. Au contraire, elle s’amplifie. »

Certains de nos collègues dénoncent un contexte « inquiétant » émaillé « d’incidents graves qui ne sont pas des faits isolés ».

▸ le 25 janvier 2023 à l’UFR LCHS (site Gergovia), une quinzaine de militants d’extrême droite, dont certains cagoulés, ont essayé de perturber le bon déroulement d’une assemblée générale étudiante. Peu après, un étudiant militant de l’UNEF subissait un harcèlement ciblé, accompagné d’une séquestration dans les toilettes de l’université pendant plusieurs minutes. Parallèlement, d’autres étudiants ont été victimes de provocations verbales. Alors que les étudiants de l’UNEF étaient en route pour le rassemblement du Droit au Logement, place de Jaude, ils ont été suivis par ces militants cagoulés, se montrant menaçant puis agrippant un jeune étudiant de l’UNEF par le col en le prenant à partie personnellement. Après le rassemblement, ils ont de nouveau suivi puis couru après deux étudiantes qui ont dû se réfugier dans les locaux du CROUS. Le 28 janvier, le local de l’UNEF était saccagé à l’UFR LCSH ;

▸ certains de nos collègues et de nos étudiants ont dû subir la présence inquiétante d’étudiants d’extrême droite à l’entrée de leur faculté au moment des élections étudiantes du printemps dernier ;

▸ une de nos collègues, professeure de Lettres s’est retrouvée un vendredi après-midi, dans les couloirs désertés de la faculté, nez a nez avec deux jeunes nationalistes. Les voyant arracher des affiches de la journée universitaire en solidarité avec le peuple iranien, elle les interroge sur les raisons de leur présence. « Nous sommes là en tant que Français», lui répondent-ils, en précisant qu’ils ne sont pas étudiants. « Je me suis enfermée à clef dans mon bureau pour finir d’y travailler, ce qui ne m’est jamais arrivé depuis près de trente ans que je suis en poste ici », raconte-t-elle.

Le président Mathias Bernard cerne la situation : « On voit se dessiner un lien entre la recrudescence des violences et l’implantation d’une section locale de la Cocarde étudiante, même si officiellement leur stratégie est d’apparaître comme un syndicat normal, avec des ambitions électorales. »

Saccage de local syndical étudiant, arrachage d'affiches, tags racistes, agressions et menaces envers certains étudiants et personnels de l’UCA : voilà la politique de ces groupuscules étudiants d’extrême droite. Elle doit être combattue de toutes nos forces.

Enseignants, Chercheurs, BIATSS, encouragez les étudiants et les étudiantes à voter aux élections.

L’abstention ne doit pas permettre aux mouvements xénophobes et violents de s’installer à l’UCA.

Pour voter, c’est simple : vos étudiants doivent se connecter à https://vote941.neovote.com